Chers lecteurs, chères lectrices,
Qui voulons-nous réconforter cette semaine?
Vous en saurez plus en lisant le dialogue ci-dessous…
- Pourquoi as-tu dessiné un cœur sur ta main?
- Eh bien, un cœur représente l’amour… et… c’est le dessin de Valott dans la dernière feuille qui m’a donné cette idée! Et cela veut dire aussi, je pense à toi, je ne t’oublie pas… De loin, je montrerai ma main et les gens verront un cœur… Enfin, moi je trouve cela très beau!
- Euh… En fait tu as raison, d’ailleurs Mère Teresa a écrit: «La plus grande souffrance est de se sentir seul, sans amour, abandonné de tous.»
- tu as peur toi, du coronavirus?
- Non, car nous sommes ensemble et nous prenons soin des uns et des autres et… nous appliquons les consignes…
- C’est vrai, je ne vois plus mes copains, mes grands-parents et…
- Et… nos mains n’ont jamais été aussi propres!
- C’est vrai ça. Zut… du coup, mon cœur va disparaître!
- Je te propose de le faire en carton ou de le dessiner et nous le suspendrons au balcon ou à une branche ou…
- Derrière ma fenêtre et cela voudra dire: «Je ne vous oublie pas et… je suis toujours là.»
- Grâce à toi, nous allons faire une décoration de Pâques différente… avec des cœurs, tout plein de cœurs en pensant à ceux qui sont dans le deuil, hospitalisés, en EMS, seuls, en quarantaine, aux migrants, à ceux qui souffrent d’un handicap et… pour ceux qui œuvrent au quotidien pour que nous soyons le mieux possible… Aux pays en guerre…
- Du monde entier quoi! Hé maman, c’est quand qu’on mange les crêpes?
- Juste avant d’allumer la bougie et…
- Le battre du tambour.
- Et moi, je…
- Dis, ce qui est bien avec ce coronavirus, c’est que je peux jouer à fond du tambour et même les voisins trouvent cela très bien et… m’encouragent.
- Profite… cela ne va pas durer.
- Dis, tu m’aideras pour le bon art, j’aimerais l’offrir à papa qui passe maintenant plus de temps en ma compagnie, j’ai pu ainsi découvrir ce qui lui ferait vraiment plaisir.
- Dans quel commerce?
- Chut… je te le dirai plus tard! Y a papa qui arrive.
Quand tu fais du beau, tu fais aussi du bien.
Corinne Rochat
avec la complicité de Valott